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C’est lundi. C’est moi. C’est Avril.
Chaque mois, un mail qui change du reste du bruit
Faut qu’on parle
Salut bande de gens
Ouais, je sais ce que vous allez me dire.
"Mais t’étais passé où pendant ces deux semaines ? Mon lundi matin sans mon café crème immo, c'était comme un dimanche soir avec la boule au ventre d’aller à l’école devant Ca Cartoon, vilain"
D'abord, je suis touché que vous ayez remarqué mon absence. Pour certain·e·s d'entre vous, c'était peut-être même la première fois que vous aviez vraiment le temps de bosser un lundi matin. Déso pas déso.
Alors, pourquoi cette pause ?
Je vais être transparent : j'avais besoin de prendre du recul. Pas du genre "je médite sur une plage de Bali" (quoique...), mais plutôt du genre "ok, il est temps de structurer ce bordel".
Depuis des temps immémoriaux, je bosse majoritairement à l'instinct (“Au talent”, d’aucuns diraient même). Ça a plutôt marché, maiiiiiiiis... Bah à un moment, quand tu passes ton temps à courir dans tous les sens comme un hamster sous caféine, tu te poses LA question : "Est-ce que je cours dans la bonne direction ou est-ce que je tourne juste en rond dans ma roue ?"
J'ai choisi d'arrêter de courir un instant. De prendre une grande respiration. Et de mettre à plat toute ma stratégie de communication.
Le nouveau deal
Premièrement : exit le "café crème" hebdomadaire, bienvenue à "Pas qu'une newsletter" mensuelle ! Mais ne panique pas, lecteur, le Café crème devient “Le Café Crème Media”, une entité qui va “piloter” plusieurs projets dont je te dévoilerai les subtilités dés que c’est prêt.
Pourquoi ce nom ? Parce que je suis nul en naming ? Yes, possible. Mais surtout parce que ce truc que vous lisez là, c'est bien plus qu'une simple newsletter. C'est un espace où je peux:
Partager les trucs qui me font vibrer
Vous raconter mes conneries (professionnelles, hein)
Explorer des idées sans la pression du "il faut que ça rentre dans un post/réel"
Me donner l’impression de vous parler plus proche que via les réseaux habituels
En passant au mensuel, je me donne le temps de créer du contenu plus dense, plus réfléchi, avec plus de substance. J'arrête de vous balancer des pensées à moitié digérées chaque lundi.
Pendant longtemps, j'ai fonctionné au feeling. Je me réveillais la semaine avant la publication et je me disais "tiens, de quoi j'ai envie de parler aujourd'hui ?" Parfois c'était brillant, parfois... disons que c'était authentique ?
Le truc, c'est que l'instinct, c'est comme un muscle – incroyablement puissant mais qui a besoin d'une structure pour exprimer tout son potentiel. À force de produire du contenu comme un forcené sans cadre, je tournais en rond. Et ca c’est vu dans les dernière éditions, le taux de lecture était très bas, trop pour que ça continue de devenir intéressant de passer du temps à faire comme ça.
Alors j'ai pris le temps de poser les fondations. De réfléchir à où je voulais vraiment aller. De définir ce que je voulais vous apporter. Bref, j'ai mis en place une stratégie qui n'étouffe pas ma créativité mais lui donne un terrain de jeu plus clair.
Ce qui va changer
En vrai, pas mal de trucs vont bouger dans les prochains mois. Je garde quelques surprises sous le coude (faut bien maintenir le suspense), mais je peux déjà vous dire que:
Cette newsletter sera plus structurée, tout en gardant ce style décontracté que vous adorez (ou supportez, au choix)
De nouveaux projets vont voir le jour (et non, je ne lance pas de NFT, rassurez-vous)
Pas mal de nouveau projets à porter.
Je vous dévoilerai tout ça au fur et à mesure, histoire de ne pas vous submerger d'un coup – et aussi parce que je suis encore en train de finaliser certains détails (soyons honnêtes).
Au-delà de toutes ces explications marketing, la vérité c'est que j'avais besoin de passer une étape. De sentir que ce que je construis a une direction, une cohérence.
J'adore créer à l'instinct, c'est ce qui me fait vibrer. Mais pour vraiment avoir un impact, j'ai réalisé qu'il me fallait aussi une méthode. Pas pour devenir une machine à content fade et corporate, mais pour amplifier ce que je fais déjà.
C'est comme c’est moment hors du temps dans des concerts ou le groupe qui joue sur scène se lance dans un boeuf légendaire : l'improvisation est magnifique, mais elle prend toute sa puissance quand tu maîtrises parfaitement les structures musicales.
Donc
Merci d'être encore là après cette pause. Sérieusement. Dans un monde où l'attention est la ressource la plus précieuse, je mesure la chance que j'ai que vous m'accordiez la vôtre.
Cette newsletter mensuelle sera mon espace pour explorer des idées qui méritent plus qu'un post.
Et si vous vous inquiétez de ne pas avoir assez de mes conneries dans votre vie entre deux newsletters – rassurez-vous, je reste actif ailleurs. D'ailleurs, suivez-moi sur Linkedin pour ne rien rater du reste.
À dans un mois, même endroit, même heure.
Et comme toujours, si ce message vous a parlé, n'hésitez pas à le partager ou à me répondre directement. J'adore avoir de vos nouvelles (même quand c'est pour me dire que je devrais retourner à la fréquence hebdomadaire).
Quand LinkedIn ne me ghoste pasLe post qui a eu droit à son quart d’heure de visibilité sur LinkedIn. Pour une fois, l’algorithme était sympa. |
L’immo, cet univers impitoyable
Tiens, ça bouge enfin côté DPE. Le gouvernement a décidé de s’attaquer aux diagnostics énergétiques un peu trop "optimistes". Traduction : aux faux DPE réalisés à la truelle ou à l’aveugle, qui font passer une passoire thermique pour un cocon douillet.
Il était temps.
Parce qu’entre les propriétaires qui trafiquent, les diagnostiqueurs qui expédient, et les acheteurs qui comprennent rien (à juste titre), le DPE est devenu une blague de mauvais goût. Un peu comme si on vendait une bagnole d’occasion en précisant juste "elle est rouge et elle démarre".
Le souci, c’est que cette note énergétique, elle change tout. Elle décide du prix, de la durée de location, de l’image du bien… voire de sa vendabilité. Alors si la base est faussée, tout le reste part en vrille.
Ce que propose le gouvernement ? Un contrôle qualité renforcé, la suspension des diagnostiqueurs trop légers, et une meilleure transparence sur les audits réalisés. Est-ce que ce sera suffisant ? Franchement, on verra. Mais déjà, ça envoie un message : “les DPE bidons, c’est finito pipo”
Et pour nous, agents, c’est pas juste une info à relayer. C’est un truc à intégrer dans notre discours. Arrêtons de fermer les yeux. Un bon DPE, c’est pas juste pour cocher une case : c’est un levier de confiance.
Alors non, le DPE c’est pas fun. Mais c’est comme les fondations : si elles sont foireuses, tout s’écroule après.
Mes 15 secondes de gloireComme quoi, il suffit parfois de pas réfléchir trop longtemps pour buzzer un peu. |
Ah, au fait !
La Playlist évolue aussi, vous la retrouverez le mois prochain à la place de ce texte qui prends de la place pour rien dire. Bisous