La Café Crème Immo ☕

Dans l’édition du 10 février 2025

• Le son de la semaine

• Parlons peu, parlons immo

• Ah au fait !

• Le Vrac

Le son de la semaine 🎶

Cette semaine, parce que je vous kiffe, bande de gens, on se trémousse le bouli sur un son un peu sympa. Comme au moment ou j’écris cette newsletter le Crunch a pas encore eu lieu, et que j’espère très fort qu’on mette aux Anglais la même fessée à Twickenham qu’il y a 2 ans, j’vais être très honnête : le seul truc pour lequel je suis reconnaissant (et un peu jaloux) des Anglais, c’est la musique. Et en parlant de ça, j’vous présente un groupe de 4 potes qui, à force de s’ennuyer, ce sont dit que ça serait cool de monter un groupe. Et grand bien leur en a fait. Mesdames messieurs : Arctic Monkeys.

Parlons peu, parlons immo

La semaine dernière, nous avions tous de quoi être ravi à l'agence.

Une belle maison, celle d'une proprio qu'on adore, rentre en exclusivité. Joie et félicité.

Un bien qui a tout pour plaire : charme, emplacement vraiment chouette, un prix ajusté au marché (ou a peu près).

On s'occupe du shooting, on finalise la stratégie de pré-commercialisation, bref, tout roule.

Et puis, le drame.

Moins de 48h plus tard, la propriétaire nous envoie un message : elle a reçu trois lettres d'agences différentes qui lui proposent leurs services.

Trois agences qui n'étaient absolument pas dans la boucle et qui, comme par hasard, viennent découvrir que son bien est en vente.

À part passer pour des crève-la-dalle, c'est quoi le projet au juste ?

Les agences qui fonctionnent ainsi appliquent une stratégie bien rodée : dès qu'un mandat exclusif sort sur le marché, elles envoient une lettre standardisée à la propriétaire pour tenter de la faire douter.

Leur message est toujours le même : "On a peut-être un meilleur acheteur", "Votre bien est mal exposé", "On ferait mieux que votre agent actuel".

En clair, elles jouent sur la peur et l'incertitude. Ce type de pratique est non seulement agaçant pour les vendeurs, mais il dessert aussi l'image globale du métier d'agent immobilier.

À force de voir ces comportements, les clients finissent par nous mettre tous dans le même sac : des commerciaux sans scrupules, prêts à tout pour gratter un mandat. Et d’ailleurs, je peux et je vais même faire un parallèle un peu acrobatique avec une histoire similaire qui s'est produite sur LinkedIn.

Un compte, probablement faux (euphémisme), de l'animateur Arthur a publié un post digne des pires stratagèmes marketing : il demandait à l'algorithme de le connecter aux meilleurs “créateurs” du réseau.

Immédiatement, une vague de commentaires affamés a déferlé sous le post.

Des freelances se sont mis à se vendre comme si leur vie en dépendait, à coups de "Je suis le meilleur", "Je gère des CEOs de renom", "Travaillons ensemble". Au final, même si le but d’avoir en engagement au max est sans doute atteint, c'était surtout un excellent moyen d'identifier qui était prêt à sauter sur la première opportunité venue. Ca fait pas follement sérieux. Dans l'immobilier, c'est la même chose quand tu viens gratter à la porte d’un proprio en lui susurrant plus ou moins fort à l’oreille “TRAVAILLE AVEC MOI SITOPLE, J’TE JURE CHUI TROP LE PLUS MIEUX”.

Quand tu es sûr de toi et de ton offre, tu n’as pas besoin d’aller piquer le taff des autres ou de faire la danse du ventre devant un vendeur qui a déjà fait un choix.

Soyons clairs : il faut se vendre. Mais il y a une différence entre prospecter intelligemment et faire le rapace. Un bon agent ne débauche pas un mandat déjà signé. Un bon agent se positionne avant que le vendeur prenne sa décision.

Les clients veulent de la confiance, pas du harcèlement. Ils veulent voir un professionnel qui a une stratégie claire et qui sait ce qu'il fait.

Plutôt que de se tirer dans les pattes, il serait peut-être temps d'envisager une approche plus collaborative.

Chez nous, on fait du 50/50 sans se poser de question.

Parce qu'au final, ce qui compte, ce n'est pas la perspective de notre portefeuille, mais bien le projet du client.

Peut-être qu'on est naïfs, mais au moins, on est alignés avec nos valeurs.

Et on est convaincus que l'avenir de ce métier passera par une coopération plus saine et transparente, loin des pratiques douteuses qui nuisent à tout le secteur.

Pourquoi l'approche collaborative fonctionne mieux ?

🤝 Confiance renforcée avec les vendeurs : Un agent qui accepte de partager prouve qu'il met réellement les intérêts du client en premier.

💰 Meilleure fluidité des transactions : Deux agents qui bossent ensemble = plus d'acheteurs potentiels, donc une vente plus rapide et plus efficace.

💼 Une image professionnelle saine : Adieu la compétition agressive, bonjour la réputation positive.

😍 Satisfaction client optimale : Un vendeur qui voit ses agents travailler ensemble aura bien plus confiance dans la gestion de son bien.

✨ Différenciation sur le marché : Quand tout le monde se bat pour les mandats, être celui qui collabore devient une force unique.

Conclusion : Faire mieux que les autres, sans être un crevard

Si la stratégie des agences vautours marchait si bien, elles ne seraient pas obligées d'enchainer ce genre de coups bas. La réalité, c'est que ces méthodes ne fonctionnent qu'à court terme, et souvent avec des clients qui finiront par être déçus.

La vraie stratégie, c'est d'être l'agent vers qui les gens viennent naturellement. Parce qu'ils ont entendu parler de toi. Parce qu'ils ont vu tes résultats. Parce qu'ils savent que tu es bon.

Et pour ça, il faut arrêter de vouloir démonter les autres et simplement bien faire son travail.

Simple, non ?

Ah, au fait !

Ah, au fait…

Le vote pour l’affiche des Fêtes de Bayonne est ouvert. Tu sais, cette affiche qu’on voit partout et qui finit sur tous les tee-shirts, baso (prononce : BACHO, et c’est les verres en plastique si tu demandes) et autre Goodies ? Ben là, tu peux donner ton avis avant que je te l’impose tout l’été.

Si t’as envie de participer (et éviter de râler après coup), tu peux voter ici : https://fetes.bayonne.fr/fetes-de-bayonne/les-affiches-des-fetes/vote-concours-daffiche-des-fetes-de-bayonne. Voilà, c’est dit.

Le Vrac

Et bonne semaine !