Le Café Crème du Lundi 20 Janvier

Ta dose hebdo d'immo et de bonne humeur

Ta dose hebdo d’immobilier version “commence ta semaine du bon pied”

Dans l’édition du 20 Janvier 2025

Mon petit édito

Je suis l’ami chiant qui ne répond pas aux messages.

C’est un fait : je suis ce gars-là.

Celui qui lit vos messages, se dit "je vais répondre plus tard"… et puis rien. Oupsy.

Et pourtant, ce n’est pas faute d'apprécier les gens hein.

Ce n’est pas parce que votre message m’a saoulé (bon, peut-être une fois ou deux). C’est juste que… je ne sais pas. Ma tête fonctionne bizarrement.

Tout commence avec une bonne intention.

Je vois votre message popper sur mon écran : "Hey, dispo pour un café cette semaine ?" ou "Tu penses quoi de ma nouvelle coupe de cheveux ?" (on est d’accord que je vais dire que c’est joli, hein). Et là, mon cerveau me joue un sale tour.

"Je réponds tout de suite ? Non, attends, je vais répondre plus tard, quand j’aurai 10 minutes pour écrire un truc sympa."

Et le problème, c’est que ce "plus tard" devient "jamais".

Parce qu’entre deux, j’ai scrolé TikTok, répondu à un mail pas important, réfléchi à ce que je vais manger ce soir (priorités, quand tu nous tiens), et bim, votre message est enterré sous une avalanche de notifications.

Ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est juste que, parfois, la vie me happe.

Vous savez ce que c’est. Les journées où tout s’enchaîne. Entre le boulot, les rendez-vous, et ces fameux "je vais répondre après", je me retrouve à 23h à me dire : "Merde, je devais répondre à ce message…" Et là, il est trop tard.

Tu ne peux pas répondre à un message "Hey, ça va ?" à minuit sans avoir l’air d’un type en pleine crise existentielle.

Et ne parlons même pas des messages qui nécessitent une vraie réflexion. Les fameux "Tu peux me donner ton avis sur… ?" Là, c’est le drame. Parce que mon perfectionnisme me joue des tours. Je veux répondre quelque chose de pertinent, pas juste balancer un "C’est bien, bravo." Et du coup, je prends tellement de temps à réfléchir à ma réponse idéale que je finis par… ne pas répondre du tout.

Et en vrai, j'suis pas le seul hein ? Si ?

Qui n’a jamais laissé un message dans un coin, juste parce que "je le ferai après" ?

Mais ça ne veut pas dire que je m’en beurre les aisselles.

Loin de là.

Quand je vois vos messages, je souris, je pense à vous, et souvent, je culpabilise un peu. Parce qu’au fond, répondre, c’est facile.

C’est juste que parfois, la tête est ailleurs, prise dans des trucs importants (ouais ouais).

Alors, oui, je suis cet ami chiant.

Celui qui met trois jours à répondre à un "Hey, ça va ?"

Celui qui, parfois, ne répond jamais, parce qu’il a oublié, tout simplement.

C’est juste que, comme tout le monde, je suis un peu dépassé parfois.

Mais je vais faire des efforts.

Enfin… peut-être. Demain. Ou après-demain. Promis.

L’actu immo, en version pas reloue (promis)

L’interdiction des logements avec un DPE en G, c’est un vrai sujet.

Et pas juste pour meubler les émissions de débat où tout le monde donne son avis (parfois totalement claqué).

Non, ça pose un problème de fond. Et pas seulement pour les propriétaires concernés.

C’est simple : un logement classé G, c’est un logement qui consomme beaucoup d’énergie.

C’est mauvais pour la planète.

C’est un gouffre financier pour ceux qui y habitent.

Avec les prix de l’énergie qui s’envolent, personne ne gagne à vivre dans un passoire thermique.

Alors, l’idée d’interdire la location de ces biens, sur le papier, ça a du sens.

Mais en pratique ? Bah, plus compliqué

Déjà, parce que rénover, c’est pas juste passer un coup de peinture et mettre une nouvelle fenêtre. Les travaux nécessaires pour sortir un logement de la classe G sont lourds. Et cher.

Et c'est qui qui finance ?

Les propriétaires bailleurs ? Beaucoup n’ont pas les moyens de mettre 20, 30, voire 50 000 € sur la table pour rénover.

Les locataires ? Bah non, c’est justement eux qu’on veut protéger.

Les aides de l’État, alors ? Ouais, mieux, mais…

MaPrim’Rénov’, par exemple, c’est une belle idée sur le papier. Mais entre la montagne de paperasse et les plafonds de travaux qui ne suffisent souvent pas à couvrir les coûts réels, beaucoup de propriétaires abandonnent.

Et dire qu'on aurait pu anticiper.

La majorité des pros du secteur l’ont dit dès le départ : le calendrier imposé par la loi "Climat et Résilience" n’était pas tenable.

Mais bon, comme ça venait des commissions citoyennes (on se rappellera que c'était une réponse aux gilets jaunes), bah politiquement ça paraissait pas pertinent de nous écouter.

Alors qu'on aurait pu réfléchir autrement.

Par exemple, en réservant MaPrim’Rénov’ en priorité aux propriétaires de logements classés G.

En simplifiant les démarches pour rendre les aides plus accessibles.

Mais non.

Alors, on fait quoi maintenant ?

Bah… on regarde les dégâts et on continue d’ajouter des pansements là où il faudrait des solutions structurelles.

Et on retire des logements du parc locatif.

(Et pour ceux qui se poseraient la question, je ne pense pas que ça empêchera les marchands de sommeil de continuer à louer leurs taudis réellement insalubres à des gens désespérés. Parce que je suis pas persuadé qu'ils se donnent la peine de faire un DPE)

Le Vrac

La Playlist du kiff : des nouveaux titres pour faire la joie de votre lundi matin et de vos oreilles

Et bonne semaine !