Le Café Crème - Edition du 13 Janvier

Ta dose hebdo d'immo et de bonne humeur

Ta dose hebdo d’immobilier version “commence ta semaine du bon pied”

Dans l’édition du 13 Janvier 2025

Mon petit édito

Le surf, c’est beau. La planche qui file sur la vague, les embruns qui te giflent gentiment le visage, le soleil qui se lève à l’horizon.

Dans ta tête, ça ressemble à un film introspectif en noir et blanc.

Dans la réalité ? Tu t’es pris trois rouleaux dans la gueule, tu bois la tasse pour la quatrième fois en dix minutes, ta bouche a un goût de sable et ta planche est bien plus à l’aise que toi dans l’eau.

Bienvenue dans ma vie de "surfeur".

Enfin, surfeur, c’est vite dit. J’ai la planche. J’ai la combi. J’ai même une certaine dose de motivation… aléatoire 🙄

Pour être honnête, je ne progresse pas.

Pourquoi ? Parce que je n’y vais pas assez.

Chaque fois, j’ai une bonne excuse : trop froid, marée basse, réunion urgente, ou simplement "pas envie de me prendre une bûche aujourd’hui".

Et hop, une session de plus zappée.

C'est pas que j'ai pas envie, au contraire, j'adorerai savoir filer sur une vague.

Sauf que… sans pratique, bah pas de progrès.

Tu sais ce que ça fait penser ? À l’entrepreneuriat.

C’est pareil. Ça fait rêver, jusqu’à ce que tu sois dedans.

Là, tu réalises que la liberté, c’est génial… mais que ça vient avec son lot de gamelles.

Combien de fois on se dit qu’on va attendre le bon moment pour tenter un truc ?

📞"Ce prospect-là, je vais l’appeler demain."

💎"Cette nouvelle offre, on la testera plus tard, quand ce sera parfait."

⏰"Ce contenu, je le posterai la semaine prochaine, quand j’aurai plus de temps."

Et devine quoi ?

Demain, plus tard, la semaine prochaine… ce sont juste des excuses.

Parce que la vérité, c’est qu’on n’a pas envie de se louper. De prendre une bûche. De sentir ce petit picotement d’échec sur notre ego déjà fragile.

Alors on reste dans notre zone de confort, sur le sable, à regarder les autres attraper des vagues pendant qu’on essaie de se convaincre que rester au sec, c’est pas si mal.

Sauf que regarder ne t’apprend rien.

Le surf, comme la vie, c’est un jeu de répétition.

Chaque tentative compte. Chaque chute te rapproche d’un moment où tu te lèveras enfin. Et chaque vague manquée te rappelle qu’il faut être prêt à te jeter à l’eau.

Tu crois que les surfeurs pros n’ont jamais bu la tasse ?

Tu crois que les entrepreneurs qui réussissent n’ont jamais planté un projet ?

Bien sûr que si.

La différence, c’est qu’ils continuent.

Encore et encore. Jusqu’à ce qu’ils trouvent leur équilibre.

Alors voilà ma résolution pour 2025 : je retourne à l’eau.

Sur ma planche, dans mes projets, dans tout ce que j’ai mis de côté "parce que c’était pas le bon moment".

Parce qu’attendre la vague parfaite, c’est une illusion.

Et toi, c’est quoi ta "vague" à attraper cette année ?

Pas demain. Pas plus tard. Aujourd’hui.

Lance-toi. Je te garantis que même si tu te prends une bûche, ce sera mieux que rester sur la plage à regarder. 🌊

L’actu immo, en version pas reloue (promis)

Tout le monde parle de l’interdiction de louer des logements classés G.

C’est LE sujet chaud de 2025 (logique).

Mais pendant ce temps-là, une autre mesure est passée (presque) sous silence :

La fin du Pinel.

Et franchement, dans une crise du logement aussi sévère, c’est tout aussi dommageable.

Parce que ouais, ok, le Pinel il avait des défauts, mais il avait un mérite. 

Il incitait à construire du neuf.

Or, sans construction neuve, pas de logements supplémentaires. Et sans logements supplémentaires, la crise ne fait que s’aggraver.

La situation actuelle est déjà tendue :

Les prix des matériaux explosent depuis la pandémie.

Le foncier coûte un bras.

Et les promoteurs sont coincés : entre les taux d’intérêt qui freinent les acheteurs de RP, les investisseurs qui ne s'y retrouvent pas dans leur renta, et les coûts de construction qui s’envolent, leurs projets restent au point mort.

Supprimer le Pinel, c’est enlever un des leviers qui soutenait ce secteur.

Moins de logements neufs, c’est moins d’offres pour répondre à des besoins croissants.

On nous vend souvent la rénovation comme la solution miracle.

Et ouais, ok c’est vrai : réhabiliter l’ancien est essentiel.

Mais rénover un logement ancien, c’est un chantier qui coûte cher.

Et même avec les meilleurs dispositifs fiscaux, on ne va pas transformer 600 000 taudis en logements habitables en un claquement de doigts.

En attendant, les jeunes cherchent à s’installer, les familles s’agrandissent, et les besoins en logements continuent d’augmenter.

Construire du neuf, c’est une des réponsesà ces besoins. Rénover, c’est un pari sur le long terme. Les deux sont complémentaires.

Alors attention : il existe des solutions pour encourager la rénovation.

👉 Le dispositif Malraux : réservé aux biens situés dans des secteurs protégés, il offre une réduction d’impôt jusqu’à 30 % sur les travaux

Mais attention : c’est pour des projets ambitieux.

Comprenez : un budget travaux à cinq ou six chiffres.

👉 Le Denormandie : une alternative plus accessible pour rénover de l’ancien dans certaines zones éligibles.

Là encore, c’est intéressant, mais loin d’avoir la même portée que le Pinel en termes de volume.

Ce sont de bons dispositifs, mais ils n’ont pas le même impact sur la production massive de logements. Et c’est là tout le problème : on retire un levier majeur sans le remplacer par une vraie alternative.

Et maintenant ?

Un dispositif fiscal, ça ne résout pas tout, mais ça aide. Et là, on s’en prive à un moment pas ouf du tout.

Le Vrac

La Playlist du kiff

Et bonne semaine !