Le café Crème immo du 03 février 2025

Ta dose hebdo de fun et d'immobilier

Ta dose hebdo d’immobilier version “commence ta semaine du bon pied”

Dans l’édition du 3 février 2025

Le son de la semaine 🎶

Parole de chanson

Auteur - titre

Mon petit édito

On parle beaucoup de réussite, mais est-ce que quelqu’un t’a déjà appris à échouer correctement ?


J’ai récemment écouté (ouais j’écoute aussi des bouquins, faut rentabiliser les trajets matinaux) Les vertus de l’échec de Charles Pépin, et il m’a pas mal remis les idées en place. On diabolise trop l’échec. Dans notre société, on valorise ceux qui réussissent vite, les "génies" qui enchaînent les victoires comme si c’était naturel.

Sauf que… bah s’pas ouf non ?

En voyant l’échec comme un tabou, on se prive d’un outil puissant : l’apprentissage. Charles Pépin l’explique bien : échouer, c’est apprendre autrement. C’est une étape nécessaire, mais qui doit être bien comprise.

Alors pourquoi j’en parle aujourd’hui ? Parce qu’à l’inverse, sur certains réseaux, on voit un autre extrême : la glorification de l’échec. Les posts "J’ai tout raté, et regardez où j’en suis aujourd’hui !" sont devenus une tendance. Comme si l’échec en soi suffisait à justifier le succès futur. Mais ce n’est pas si simple.

📌 Trois idées fortes du livre :
🔹 L’échec n’est pas un trophée. Ce n’est pas parce que tu échoues que tu deviens soudainement intéressant ou légitime. Ce qui compte, c’est l’analyse et l’évolution derrière.
🔹 Il faut "digérer" ses échecs. Un échec brut ne vaut rien s’il n’est pas compris. Ceux qui réussissent ne sont pas ceux qui échouent le plus, mais ceux qui savent apprendre le plus vite de leurs erreurs.
🔹 On n’apprend pas tout seul. Parfois, on est trop proche de son propre échec pour en tirer des leçons. Les plus grands apprentissages viennent aussi des autres : mentors, livres, discussions.

🎯 Ma réflexion perso :
Si je repense à mon parcours, je peux facilement pointer plusieurs échecs marquants. Des stratégies qui n’ont pas fonctionné, des décisions prises trop tard, des opportunités laissées passer. Sur le moment, c’était frustrant, parfois même décourageant.

Mais si j’avais refusé d’apprendre à partir de ces moments-là, je ne serais pas en train de construire ce que je fais aujourd’hui. Et surtout, j’aurais évité certains échecs récents que j’ai su anticiper. C’est là que l’échec devient utile : il t’évite de refaire les mêmes erreurs.

Alors non, échouer n’a rien de glorieux en soi. Mais refuser d’échouer, c’est pire. Parce que c’est refuser d’avancer.

🔎 Et toi ? Tu fais quoi de tes échecs ? Tu les enterres ou tu les dissèques ?

L’actu immo, en version pas reloue (promis)

Depuis quelques semaines, on entend partout : "Les taux baissent, c’est le moment d’acheter !"

D’ailleurs, si t’écoutes les pros de l’immo, on est assez nombreux à constater que ouais, en effet, ça va un peu mieux et ça recommence à bouger sympathiquement.

Et forcément, ça fait réagir. Parce qu’après les hausses qui ont paralysé le marché, c’est tentant d’y voir un feu vert.

Mais avant de se précipiter, il faut comprendre ce qui se joue réellement. Parce qu’une baisse des taux ne signifie pas automatiquement que le marché devient plus accessible pour tout le monde.

🔎 Pourquoi les taux baissent ?

  • Après une période de hausse brutale, les banques cherchent à relancer le marché. Elles ont besoin de prêter pour rester rentables.

  • La BCE ajuste sa politique monétaire. Avec l’inflation qui ralentit, les taux directeurs commencent à redescendre.

  • Les banques assouplissent légèrement leurs conditions, mais restent vigilantes sur les profils à risque.

📊 Qu’est-ce que ça change pour les acheteurs ?
✅ Si tu as un bon dossier (CDI, apport conséquent, endettement raisonnable), tu peux effectivement profiter de meilleures conditions qu’il y a six mois.
❌ Si tu espérais acheter sans apport ou avec un dossier fragile, ne t’attends pas à un miracle. Les banques restent prudentes.

🏡 Et pour les vendeurs ?
Là aussi, attention aux raccourcis. Oui, une baisse des taux peut attirer plus d’acheteurs, mais ça ne veut pas dire que les prix vont automatiquement repartir à la hausse. Un bien trop cher restera trop cher, peu importe le contexte.

📌 Ce qu’il faut retenir :

  • Acheteur ? Analyse ton financement et ne te fie pas uniquement aux titres de presse. Et go voir un courtier.

  • Vendeur ? La baisse des taux ne remplacera pas une bonne stratégie de vente. Si ton bien traîne depuis 6 mois, ce n’est pas la baisse de 0,5 % qui va changer la donne.

La tendance va-t-elle se confirmer dans les prochains mois ? Je te tiens au courant.

Le Vrac

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Et bonne semaine !