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Le café Crème immo du 17/02
Celui ou j'ai mal à ma pub
Dans l’édition du 17 Février 2025
Le son de la semaine 🎶
Si t’as raté la mi-temps du Super Bowl, félicitations, t’as manqué une masterclass historique. Kendrick Lamar n’a pas juste donné un show, il a enterré Drake en live, sans l’ombre d’un doute. Le clou du cercueil ? Il a balancé "Not Like Us", LE son qui a réduit son rival en miettes, devant un stade en feu.
Et si ce n’était pas déjà assez violent, le moment qui a fait trembler la planète rap, c’est quand plus de 200 000 personnes ont repris en chœur le désormais légendaire "A MINOOOOOOOOOR". Un seul cri, un seul souffle collectif, qui a littéralement effacé toute tentative de Drake de redorer son image après les accusations portées contre lui. Impossible de rebondir après ça. C’était l’exécution publique la plus froide du rap game.
Cerise sur le cercueil (oui, parce qu’on est bien au-delà du gâteau à ce stade) : Serena Williams elle-même, l’ex de Drizzy, qui nous sort un Crip Walk magistral. Pour le contexte, elle s’était déjà fait démonter après avoir fait ces mêmes pas à Wimbledon. Cette fois, elle les a fait au Super Bowl, sur un son qui détruit Drake, devant des millions de spectateurs. Et ça, c’est ce qu’on appelle une vengeance bien servie.
Musicalement, "Not Like Us" est une démonstration de force : une prod hypnotique, un flow tranchant, et des punchlines qui frappent comme des uppercuts. Kendrick Lamar n’a pas juste performé. Il a redéfini l’histoire du clash en live.
Si t’as encore un doute sur qui est le boss du rap game en 2025, regarde ce Super Bowl. Kendrick n’a pas juste gagné. Il a mis fin au débat. 🔥

Va voir les paroles de la chanson, c’est une exécution.
Parlons peu, parlons immo
Depuis des années, on se bat pour redorer l’image des mandataires en interne, et l’image des agents immo auprès de monsieur et madame tout le monde. On prouve qu’on est des pros, qu’on bosse dur, qu’on peut faire aussi bien (voire mieux, parfois) que les agences classiques. Et là, SAFTI débarque avec une pub qui nous plombe tout ça en une fraction de seconde.
L’idée ? Une belle image d’un transat et un message sous-entendu : ‘T’inquiète, tu peux vendre des maisons les doigts de pied en éventail’. Ah bah oui, super. Comme si notre métier n’avait pas déjà assez d’ennemis.
Dans cet article, on va décortiquer pourquoi cette pub est une catastrophe, pourquoi le modèle économique des réseaux de mandataires était une bonne idée mais commence à sentir le cramé, et pourquoi SAFTI joue avec le feu.
Un message en or pour les détracteurs
Ça fait des années qu’on entend les agences dire que les mandataires, c’est des amateurs. Qu’on bosse en dilettante, qu’on fait ça à mi-temps, que ce n’est pas un vrai job. Et là, SAFTI leur offre le meilleur argument du siècle : ‘Regardez, on peut vendre depuis un transat.’ Génial. Ça nous aide tellement.
Vendre une maison, c’est du taf. Prospection, estimation, accompagnement des clients, négociation, suivi administratif... Y’a un monde entre l’image du mec en short sur son balcon et la réalité du terrain. Mais bon, SAFTI a visiblement choisi son camp : celui du recrutement à la chaîne et du rêve vendu en kit.
Une pub qui flingue l’image des mandataires sérieux
Le pire ? Cette pub ne fait pas que nuire à SAFTI. Elle plombe toute la profession. Parce qu’un client lambda ne fait pas la différence entre un mandataire IAD, Capifrance, OptimHome ou SAFTI. Pour lui, c’est tout pareil. Donc, merci du cadeau : maintenant, tous les mandataires passent pour des mecs en mode club Med.
Pourquoi le modèle des réseaux de mandataires commence à s’essouffler
Un business basé sur le volume, pas sur la qualité
Les réseaux de mandataires ont explosé parce qu’ils avaient une recette simple : recruter un max de monde, les former à la va-vite et prélever une part sur leurs ventes. Le but ? Un effet boule de neige où les nouveaux financent les anciens.
Ça a bien marché un temps. Sauf que maintenant, c’est devenu l’usine. Pour que ça tourne, faut recruter encore et encore. Et pour recruter, faut faire rêver. Donc on te vend l’idée que tu peux bosser en mode détente. Résultat : des gens qui débarquent en pensant qu’ils vont vendre trois baraques entre deux mojitos et qui se cassent au bout de six mois. Et les réseaux, pour compenser, recrutent encore plus…
Un marché saturé jusqu’à l’os
Problème : y’a plus de mandataires que de biens à vendre. Dans certaines villes, c’est la guerre pour rentrer un mandat. Résultat ? Des commissions qui fondent et des mecs qui rament pour boucler un deal.
Et avec un marché immobilier en galère (merci la hausse des taux et le blocage du crédit), ça devient encore plus tendu. Et c’est là que SAFTI se dit ‘Tiens, si on recrutait encore plus de monde avec une pub pourrie ?’. Sauf que leur modèle basé sur le volume commence à leur péter à la gueule : de plus en plus de mandataires jettent l’éponge et ça se ressent sur leur croissance.
Le grand délire du recrutement à outrance
Former à l’arrache, balancer sur le terrain et croiser les doigts
T’as des gens qui peinent à vendre des maisons, qui font des bourdes et des approximations parce qu’on a un taf exigeant que trois jours de formation ne peuvent pas combler (ok, y’a souvent un service juridique en back-up, mais hey, on pourrait peut-être trouver un juste équilibre avant d’envoyer de la chair à canon produire solo sur le terrain ?).
Et en plus de devoir apprendre les aléas du métier, on leur explique qu’ils doivent EN PLUS recruter et gérer une team ? Sérieusement ?
Des titres bidons pour booster l’égo
J’ai travaillé pour un réseau où on te file des titres flatteurs alors que t’as fait zéro vente mais que tu maîtrises le MLM comme un pro. Wow, c’est quoi ce délire ? T’as des ‘managers’ qui n’ont jamais signé un compromis de leur vie, mais qui sont là pour former les petits nouveaux. Au final, ça devient une pyramide où seuls les gros bonnets du recrutement encaissent pendant que les autres galèrent.
Ce qu’il faut pour sauver les mandataires (et arrêter le massacre)
Faut arrêter avec la quantité, place à la qualité
Les mandataires qui veulent s’en sortir doivent bosser leur expertise, leur accompagnement et leur professionnalisme. Pas vendre du rêve et du bullshit.
Les réseaux qui misent encore sur le ‘plus on est, mieux c’est’ vont se prendre le mur. Ceux qui miseront sur une vraie montée en compétences et un service premium tireront leur épingle du jeu.
Fin de la guéguerre avec les agences ?
Agents traditionnels vs mandataires, c’est un vieux combat qui n’a plus de sens. On peut bosser ensemble, se compléter, plutôt que de s’envoyer des scuds. Mais pour ça, faut arrêter de donner des arguments aux détracteurs. SAFTI vient de faire l’inverse.
Conclusion : SAFTI nous a mis une balle dans le pied
Avec cette pub, SAFTI a non seulement décrédibilisé ses propres mandataires, mais aussi toute la profession. Dans un marché déjà compliqué, c’est un coup dur dont on se serait bien passé.
Les réseaux ont une responsabilité : ils doivent professionnaliser leurs mandataires, pas leur vendre du rêve. Ceux qui misent sur le transat et les illusions finiront par voir leur modèle s’effondrer.
En attendant, les mandataires sérieux vont devoir redoubler d’efforts pour faire oublier cette boulette monumentale. Parce que non, vendre une maison, ce n’est pas un job qu’on fait entre deux plongeons dans la piscine.
Ah, au fait !
Ah, au fait…
Le vote pour l’affiche des Fêtes de Bayonne est toujours ouvert. Tu sais, cette affiche qu’on voit partout et qui finit sur tous les tee-shirts, baso (prononce : BACHO, et c’est les verres en plastique si tu demandes) et autre Goodies ? Ben là, tu peux donner ton avis avant que je te l’impose tout l’été.
Si t’as envie de participer (et éviter de râler après coup), tu peux voter ici : https://fetes.bayonne.fr/fetes-de-bayonne/les-affiches-des-fetes/vote-concours-daffiche-des-fetes-de-bayonne. Voilà, c’est dit.
Le Vrac
Et bonne semaine !