Le Café Crème Immo du Lundi 2 Décembre 2024 ☕

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Bon, on va pas se mentir : c’est pas la première fois que je me pointe ici en mode « Allez, cette fois, je redémarre tout, c’est du sérieux. »

Si tu me connais un peu, tu sais que j’ai déjà essayé, re-essayé, et que mes bonnes résolutions ont tendance à prendre la tangente avant même que ça devienne intéressant.

Mais aujourd’hui, j’ai une nouvelle théorie : et si mon problème, c’était pas le truc que je lançais, mais la façon dont je le faisais ?

Peut-être que j’ai trop réfléchi, trop voulu que tout soit nickel, bien carré, « pro » (🤢).

Alors voilà, on recommence, mais sans se prendre au sérieux. Et ça commence ici, avec toi, cher lecteur imaginaire, parce qu’à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai 0 abonné.

Rien, niet, le vide intersidéral.

Et t’sais quoi ? Ça me va.

C’est bizarre à dire, mais ce vide me rassure. Y’a personne pour juger, personne pour critiquer si je raconte n’importe quoi. Et puis, ça donne un côté start-up garage, tu vois ? Un peu comme si j’étais Steve Jobs, mais sans le col roulé et les millions de dollars. Je documente, je teste, je foire (souvent), et je partage. On est là pour rigoler et voir où ça mène.

Et franchement, cette idée de partir de zéro, ça m’éclate. Je veux que cette newsletter soit comme un vieux journal intime un peu bancal, mais public. Parce que si j’attends d’avoir quelque chose de parfait, bah… on est là dans 10 ans, toujours rien à lire. Des trucs parfaits, j’en ai plein la mémoire de ce vieux PC.
Des trucs trop bien, dont je suis trop fier, mais que j’ai jamais lancé.

Alors qu’est-ce que tu vas trouver ici ?

Déjà, pas de bullshit motivational à deux balles. Pas de « crois en tes rêves et tu réussiras ». Non.

Ce sera brut, sincère, un poil sarcastique, et probablement un peu trop honnête.

Si je plante un truc, tu le sauras. Si je trouve une idée débile mais marrante, pareil. Je veux que cette newsletter ait un petit goût de réel, avec tout ce que ça implique de chaos et d’impro.

Pour l’instant, on va nulle part.

L’objectif, c’est juste de poser les bases et de voir ce qui sort. Peut-être qu’on sera 10 à lire ça dans un mois. Peut-être que ce sera toujours juste moi, tout seul, avec ma vanne sur Steve Jobs. Mais au moins, on aura rigolé.

Alors voilà, c’est lancé. Si t’es là et que tu veux me suivre dans cette galère, accroche-toi. Si ça te plaît, fais tourner (ou pas, t’es pas obligé non plus, on est pas dans une pyramide de Ponzi). Et si tu veux juste regarder de loin pour voir si je me plante, installe-toi, prends du popcorn. Ça risque d’être marrant.

L’actu Immo de la semaine - L’état va enfin payer ses loyers.

Ah, l’État et l’immobilier : une relation aussi bancale qu’un T2 sous les toits avec une salle de bain dans la cuisine.
On découvre, comme par magie, que des bâtiments publics inutilisés pourraient rapporter de l’argent. Oui, tu as bien lu : des mètres carrés chauffés pour… personne, des bureaux vides depuis des années, et des immeubles qui tombent en ruine, tout ça financé avec nos impôts.

Et là, plot twist : en 2025, l’État a décidé de faire payer un loyer à ses propres ministères. Je sais, c’est innovant. Pourquoi ? Pour responsabiliser ces chers services publics, générer un peu de revenus et, soyons optimistes, leur faire comprendre que gaspiller des millions, c’est pas super malin. Mais sérieux, pourquoi attendre 2025 ? Pourquoi pas hier, ou même avant-hier ?

Pendant ce temps, qui trinque ? Nous, bien sûr. Les pros de l’immo, les acheteurs, les vendeurs, les investisseurs. On nous matraque avec des taxes toujours plus lourdes. La DMTO qui augmente, les dispositifs fiscaux qui disparaissent, et une crise du logement qui n’a jamais été aussi violente. On décourage tout le monde d’investir, de vendre, de bouger, et on nous laisse nous débrouiller avec un marché bloqué, pendant que des milliers de mètres carrés inutilisés pourrissent dans l’angle mort de la gestion publique.

Alors oui, l’idée de faire payer des loyers aux ministères, c’est une avancée. Mais on ne rattrape pas des décennies de mauvaise gestion avec un loyer symbolique. Et on ne répare pas un marché immobilier fracturé en tirant toujours plus sur la corde des particuliers.

Franchement, pourquoi ne pas commencer par mieux gérer ce qui existe avant de nous ponctionner encore ? Pourquoi attendre 2025 pour réparer l’évidence ? Et surtout, pourquoi est-ce qu’on a l’impression que personne, là-haut, ne comprend que cette crise ne va pas se résoudre toute seule ?

Passez une bonne semaine ! 🤙